Christian Dior, couturier du rêve

Christian Dior, couturier du rêve

Voilà plusieurs semaines que la rue de Rivoli est emplie d’une foule de petites filles, de fashionistas et de doux esthètes amoureux de la féminité. Tous se pressent voir la mythique exposition « Christian Dior, couturier du rêve » qui se tient au musée des Arts Décoratifs jusqu’au 7 janvier 2018. Snobismes a fait une halte pour vous. Immersion.

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Pour célébrer ses 70 printemps, la maison Christian Dior se dévoile dans un écrin de renom : le Musée des Arts Décoratifs qui signe sa deuxième exposition dédiée au génie de la mode. La première rétrospective parisienne consacrée à Christian Dior s’est en effet tenue il y a tout juste trente années dans une exposition dédiée aux dix années de création du couturier : 1947 – 1957.  Trente années plus tard, le musée dédie 3 000 mètres carrés à la maison de couture française et investit pour l’occasion la nef du musée. Au total, ce sont plus de 300 robes qui ornent les vitrines et les murs du musée. Imaginées entre 1947 et 2017, chacune des créations exposées possède la griffe de la maison et la sensibilité de chacun des différents directeurs artistiques qui s’y sont succédés : Christian Dior, Yves Saint Laurent, Marc Bohan, Gianfranco Ferré, John Galliano, Raf Simons et plus récemment Maria Grazia Chiuri.

Une exposition nourrie d’illustrations, de croquis, de photographies de reportages, de lettres et de manuscrits qui donnent à voir l’univers de création de la Maison. Tout au long de son parcours, le visiteur s’immerge dans l’environnement et découvre les sources d’inspiration du créateur au travers de tableaux de meubles et d’objets d’art.  

Le double héritage de la féminité et de la modernité

L’exposition débute par un rappel de la vie de Christian Dior, depuis son enfance à Granville, ses années de découverte de l’avant-garde de l’art et des spectacles parisiens, son apprentissage du dessin de mode jusqu’à ses premiers pas dans la haute couture. L’exposition rappelle également les tous premiers pas du génie de la mode ; alors directeur de galerie d’Art de 1928 à 1934. Une première activité qui marquera durablement la création de l’artiste avec des robes empreintes de références à la peinture, à la sculpture et à l’art de vivre.

Coté mise en scène, c’est la scénographe Nathalie Crinière qui officie. Pour l’exposition, elle a imaginé des ambiances évoquant successivement une galerie d’art, un atelier, une rue, un boudoir ou encore un jardin merveilleux.

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La visite se poursuit par un parcours chronologique dans la nef monumentale. On y découvre l’élan fondateur puis l’héritage de l’esprit Dior qui se diffuse entre les différents directeurs artistiques de 1947 à nos jours. Depuis le cultissime tailleur Bar, caractéristique du « New Look », l’exposition traverse le temps via une succession de six galeries chacune dédiée aux différents directeurs artistiques qui ont pris la relevé après la disparition du couturier en 1957.

Le parcours s’achève en un véritable feu d’artifice. Le visiteur se retrouve alors plongé dans la nef revisitée pour l’occasion en une vaste salle de bal où sont présentées les robes du soir les plus fastueuses, celles-là même qui ont habillées de célèbres clientes, a l’instar de Lady Diana, la princesse Grace de Monaco, Charlize Theron ou encore Jennifer Lawrence.

Christian Dior, couturier du rêve, Musée des Arts Décoratifs, 107 rue de Rivoli, 75001 PARIS

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