Week end Arty au Salon Singuliers Objets
Elle est mosaïste et s’appelle Delphine Lescuyer. Son crédo : donner à voir le beau et promouvoir les métiers d’Art. Pour ce faire, l’artiste a fondé en 2013 le Salon Singuliers Objets. Deux jours durant lesquels les visiteurs ont la possibilité de découvrir le travail de créateurs passionnés. Immersion.
Organisé avec le soutien des Ateliers d’Art de France, le Salon Singuliers Objets, fondé en 2013 se donne pour ambition de promouvoir les métiers d’art en invitant des professionnels à présenter leur travail deux jours durant. Un salon qui s’inscrit dans la lignée du salon de Saint-Leu-la-Forêt ainsi que du Carrousel des Métiers d'Art au Louvre. Au total, ce sont trente artisans, venus de toute la France qui viendront échanger et témoigner de leur passion pour la mosaïque, la céramique, les luminaires, le vitrail et la bijouterie contemporaine. Des ateliers seront organisés durant tout le week-end afin de sensibiliser les enfants comme les adultes à l’art du tissage, du vitrail, ou à l’origami. En amont du festival, Snobismes a croisé Delphine Lescuyer.
De quelle façon est né le Salon Singuliers Objets ?
Ce Salon est au départ un projet monté par un groupe d’amies. Nous avons organisé en 2013 dans mon atelier une vente privée avec deux copines créatrices. Comme l’accueil du public a été très bon, la ville de Fontenay-aux-Roses nous a proposé de l’organiser dans l’une de ses salles. Puis nous avons fondé l’association Singuliers Objets en 2014. Pourquoi ce nom ? Parce que nous recherchons toujours la perle rare, l’objet unique, la pièce que l’on remarque. Nous sommes exigeants. Nous faisons une sélection selon des critères bien établis (numéro de Siret, site internet, activité à temps plein, identité artistique) car nous croyons en l’excellence du savoir-faire, et nous souhaitons soutenir l’engagement de tous ces professionnels.
Avez-vous remarqué une hausse de la qualité des créations depuis quelques années ?
Bien sûr, le fait d’avoir affiné nos critères nous a permis de conquérir notre public. Comme nous sommes restés fidèles à nos principes, les talents sont venus à nous, rassurés par la qualité du travail. Les gens sont sensibles aux objets d’exception, ils ont envie de voir de belles choses. Ce n’est plus vraiment une question de prix, mais nous essayons néanmoins de les maintenir accessibles. Cette année, nous avons eu de très belles candidatures grâce à la plus-value qu’apporte le Salon Canaletto de la Maison des Arts et ses équipements. Le choix a été plus facile.